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Soutenir les familles en transition

Lors du Congrès européen sur la médiation familiale de 2006, qui s’est tenu les 29 et 30 septembre à Caserte, en Italie, des experts se sont réunis pour explorer les défis et les solutions liés à la médiation des conflits familiaux. Voici un résumé d’un discours percutant prononcé par Ricaardoe Di Done, PDG d'Avant Tout, les Enfants, dans lequel il souligne l’importance de processus de médiation efficaces et de systèmes de soutien adéquats pour minimiser les répercussions négatives des séparations familiales, en particulier sur les enfants.



La rupture familiale, les familles monoparentales et les familles dysfonctionnelles sont des sujets qui me tiennent particulièrement à cœur. Mon objectif n’est pas uniquement d’aborder le sujet de la médiation, mais aussi de parler du système de soutien entourant le processus de médiation afin de maximiser son efficacité et de minimiser les effets négatifs de la séparation ou du divorce sur les enfants et le reste de la famille.


Je propose les six recommandations suivantes :

  • Premièrement, nous devons éduquer et sensibiliser les jeunes aux responsabilités parentales et les accompagner sur ce chemin.

  • Deuxièmement, nous avons besoin d’un système de réconciliation accessible en tout temps en période de crise, pour toute personne confrontée à des problèmes causés par une rupture familiale.

  • Troisièmement, si un divorce est inévitable, nous devons en minimiser les impacts négatifs sur l’enfant grâce à un tribunal spécialisé et à des juges travaillant en collaboration avec des médiateurs. Il faut rendre obligatoire l’aiguillage vers des services de médiation familiale pour les personnes en difficulté. Beaucoup peuvent être réticents au mot « obligation », mais lorsqu’il s’agit des enfants, cela doit devenir une priorité.

    Dans une optique de respect de l’intérêt supérieur de l’enfant, il est essentiel d’optimiser notre efficacité afin de prévenir les répercussions néfastes d’une séparation ou d’un divorce.

  • Quatrièmement, il faut éliminer les termes juridiques qui créent des tensions entre les parties. Par exemple, remplacer « garde légale » par « responsabilité parentale » et « pension alimentaire » par « responsabilités financières des parents ».

  • Cinquièmement, nous devons créer un tribunal spécialisé en droit de la famille, où les juges possèdent une solide expertise en droit familial et en enjeux psychosociaux.

  • Enfin, il faut mettre en place un système permettant, en cas de difficulté, de ne pas retourner devant les tribunaux. Une plainte pourrait être soumise à un bureau formel de réclamations, où une personne qualifiée chercherait une solution pour assurer le bon fonctionnement des ententes établies.



Cliquez ci-dessous pour lire le discours complet de M. Di Done présenté lors du Congrès européen sur la médiation familiale de 2006.



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